Le grand défi du H.B.C.C. débute samedi à Belfort
L'entrée des artistes en costume à paillettes mais trop étriqué
Sur l'acquis d'une dynamique l'ayant mené au titre de N.2, le groupe chalonnais, juste lesté de quelques renforts en devenir, devra s'adapter pour répondre à l'intransigeance de la Nationale 1.Le rappel ne doit rien à la nostalgie. Si Christophe Fourcot évoque cette victoire en finale du championnat de France de N.2, c'est pour mieux en souligner le caractère «exceptionnel» compte-tenu des moyens engagés, et donner crédit à un discours de rentrée expliquant que «le HBCC ne pourra pas accomplir de miracles tous les jours.» Plus que la légitime retenue d'un entraîneur invité à en découdre dans le réel concept haut niveau de sa discipline, la mise en garde traduit un profond sentiment d'incompréhension. «Je n'ai pas l'impression que l'on ait vraiment pris en considération cette réussite et les impératifs qui seront les nôtres en une division demandant le double d'investissements. A tous les niveaux.»En d'autres termes, le club de la Cité de Nièpce attendait une reconnaissance autrement plus sonnante et trébuchante. «Avec nos recherches pour des emplois aménagés, des possibilités de BTS en alternance, des entraînements décentralisés à Dijon ou des navettes pour nos titulaires étudiant au Creusot, nous usons de tous les artifices mais on arrive à la limite du système,» enchaîne le coach chalonnais. Qui insiste sur le concert spécifique de la N.1. « Sur une saison, la différence peut se faire sur les possibilités de récupération des uns ou sur les opportunités offertes aux autres d'être pleinement disponibles pour le hand. »Autant de précisions qui justifient d'un objectif tenant dans le mot maintien quand la vox populi, encore éraillée de ses récents encouragements, se révèlerait plus ambitieuse. « Il ne faut pas s'emballer ; à ce jour, notre équipe est juste un peu plus forte que celle de l'an passé, » tempère Christophe Fourcot. Qui achève la mise au point en détaillant un recrutement « intelligent, par rapport aux moyens financiers du club, » c'est-à-dire à quelques encablures cependant des souhaits émis, sachant également qu'à la blessure de Loïc de Carli, synonyme de longue indisponibilité, a succédé la venue avortée du gardien serbe.Pas de marge d'erreurPour autant, élément « réconfortant, » le HBCC pourra s'appuyer sur une vraie dynamique de groupe, le club « ayant fait l'effort » de garder les quinze grognards de l'exercice précédent. « Pour approfondir notre projet de jeu, cette cohésion était primordiale » et les deux nouveaux venus à l'arrière, « garçons jeunes mais à fort potentiel », Ziada et Col, s'intègrent dans un schéma global qui entend associer spectacle et efficacité. « Nous manquons de densité physique, » à l'image du pivot Soudidier en provenance de Marsannay, analyse Christophe Fourcot pour justifier d'un « jeu rapide » apte, aussi, à remplir les gradins de la maison des sports. « Nous avons développé un gros travail de communication pour attirer un millier de personnes de façon régulière comme sur les phases finales l'an passé. »Ce «vécu collectif» d'un noyau n'en finissant pas de cumuler les succès depuis une saison et demi, après avoir tutoyé l'abîme, constitue l'une des « clefs » énoncées par l'entraîneur chalonnais pour exister en N.1. « Les gars savent qu'ils devront réapprendre à perdre, mais ils ont déjà traversé de telles périodes. » Et pour préserver cette dynamique, l'homme attend de ses joueurs « qu'ils soient rigoureux avec eux-mêmes, » pour répondre aux exigences du maître mot de la présente saison : adaptation. « Chacun devra s'employer pour appréhender un niveau de jeu différent physiquement, techniquement, mentalement, et différent également au niveau de l'arbitrage. Si les gars n'acceptent pas, dans les faits et leurs attitudes sur le parquet, cette remise en question, ce sera vite problématique. »Car si les rencontres amicales de préparation ont confirmé que, « collectivement, le HBCC avait la carrure » pour tenir son rang, Christophe Fourcot sait qu'il évolue peu ou prou sur la corde raide. « Je dispose d'un sept majeur aux normes de cette division, » ce qui place les heureux élus, et leurs remplaçants, fassent à leurs responsabilités. Les erreurs n'auront rien d'individuelles cette saison. Mais quel beau challenge.Claude Casseville
Sur l'acquis d'une dynamique l'ayant mené au titre de N.2, le groupe chalonnais, juste lesté de quelques renforts en devenir, devra s'adapter pour répondre à l'intransigeance de la Nationale 1.Le rappel ne doit rien à la nostalgie. Si Christophe Fourcot évoque cette victoire en finale du championnat de France de N.2, c'est pour mieux en souligner le caractère «exceptionnel» compte-tenu des moyens engagés, et donner crédit à un discours de rentrée expliquant que «le HBCC ne pourra pas accomplir de miracles tous les jours.» Plus que la légitime retenue d'un entraîneur invité à en découdre dans le réel concept haut niveau de sa discipline, la mise en garde traduit un profond sentiment d'incompréhension. «Je n'ai pas l'impression que l'on ait vraiment pris en considération cette réussite et les impératifs qui seront les nôtres en une division demandant le double d'investissements. A tous les niveaux.»En d'autres termes, le club de la Cité de Nièpce attendait une reconnaissance autrement plus sonnante et trébuchante. «Avec nos recherches pour des emplois aménagés, des possibilités de BTS en alternance, des entraînements décentralisés à Dijon ou des navettes pour nos titulaires étudiant au Creusot, nous usons de tous les artifices mais on arrive à la limite du système,» enchaîne le coach chalonnais. Qui insiste sur le concert spécifique de la N.1. « Sur une saison, la différence peut se faire sur les possibilités de récupération des uns ou sur les opportunités offertes aux autres d'être pleinement disponibles pour le hand. »Autant de précisions qui justifient d'un objectif tenant dans le mot maintien quand la vox populi, encore éraillée de ses récents encouragements, se révèlerait plus ambitieuse. « Il ne faut pas s'emballer ; à ce jour, notre équipe est juste un peu plus forte que celle de l'an passé, » tempère Christophe Fourcot. Qui achève la mise au point en détaillant un recrutement « intelligent, par rapport aux moyens financiers du club, » c'est-à-dire à quelques encablures cependant des souhaits émis, sachant également qu'à la blessure de Loïc de Carli, synonyme de longue indisponibilité, a succédé la venue avortée du gardien serbe.Pas de marge d'erreurPour autant, élément « réconfortant, » le HBCC pourra s'appuyer sur une vraie dynamique de groupe, le club « ayant fait l'effort » de garder les quinze grognards de l'exercice précédent. « Pour approfondir notre projet de jeu, cette cohésion était primordiale » et les deux nouveaux venus à l'arrière, « garçons jeunes mais à fort potentiel », Ziada et Col, s'intègrent dans un schéma global qui entend associer spectacle et efficacité. « Nous manquons de densité physique, » à l'image du pivot Soudidier en provenance de Marsannay, analyse Christophe Fourcot pour justifier d'un « jeu rapide » apte, aussi, à remplir les gradins de la maison des sports. « Nous avons développé un gros travail de communication pour attirer un millier de personnes de façon régulière comme sur les phases finales l'an passé. »Ce «vécu collectif» d'un noyau n'en finissant pas de cumuler les succès depuis une saison et demi, après avoir tutoyé l'abîme, constitue l'une des « clefs » énoncées par l'entraîneur chalonnais pour exister en N.1. « Les gars savent qu'ils devront réapprendre à perdre, mais ils ont déjà traversé de telles périodes. » Et pour préserver cette dynamique, l'homme attend de ses joueurs « qu'ils soient rigoureux avec eux-mêmes, » pour répondre aux exigences du maître mot de la présente saison : adaptation. « Chacun devra s'employer pour appréhender un niveau de jeu différent physiquement, techniquement, mentalement, et différent également au niveau de l'arbitrage. Si les gars n'acceptent pas, dans les faits et leurs attitudes sur le parquet, cette remise en question, ce sera vite problématique. »Car si les rencontres amicales de préparation ont confirmé que, « collectivement, le HBCC avait la carrure » pour tenir son rang, Christophe Fourcot sait qu'il évolue peu ou prou sur la corde raide. « Je dispose d'un sept majeur aux normes de cette division, » ce qui place les heureux élus, et leurs remplaçants, fassent à leurs responsabilités. Les erreurs n'auront rien d'individuelles cette saison. Mais quel beau challenge.Claude Casseville
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