
Col, en quête de plénitude
Audrey Col, 23 ans, est un homme tranquille à la recherche d'un environnement favorable pour exprimer pleinement ses qualités. Des individus qui l'entourent à ses propres baskets.Son accent ne trompe pas. Audrey Col est Antillais. Guadeloupéen plus précisément. De Saint-Claude, petite ville située dans le Sud de l'île, en Basse-Terre, région montagneuse qui a fourni à la France des champions de classe mondiale comme Marie-José Pérec, par exemple. Mais c'est à Trois-Rivières, qu'Audrey Col a grandi et fait ses classes au handball. Sur les conseils avisés de son ami de toujours, Laurent Clotaire, lui aussi joueur du HBCC.« Depuis l'âge de 14 ans, on n'a jamais été séparé. On était ensemble à Trois-Rivières, à Aurillac et on a encore du bol d'être ensemble à Chalon » déclare-t-il avec un large sourire. Car Col sans Clotaire c'est un peu comme Dino sans Shirley ou comme un colombo sans poulet. Mais aujourd'hui l'un joue, l'autre pas. Laurent Clotaire est actuellement en phase de reprise après une grave blessure au genou contractée l'an dernier. Audrey Col, quant à lui, s'affirme match après match. Pourtant, lui aussi n'a pas été épargné par le sort. En 2005 quand il arrive en Métropole pour rejoindre Aurillac, alors en N1, son genou le lâche subitement. Le verdict tombe : rupture du ligament. La hantise du sportif de haut niveau. Sans lui, l'équipe grimpe en D2, mais Audrey parvient quand même à tenir son rang après de longues semaines de rééducation en compagnie du préparateur physique auvergnat Raphaël Geslan. « Cette blessure est gravée dans ma mémoire. Mais Raphaël a toujours été avec moi. Si je suis revenu c'est grâce à lui » confesse-t-il en rendant ainsi hommage à un garçon qui n'est pas non plus étranger à sa venue à Chalon. Car Audrey Col est comme ça, capable de remercier celui qui lui tendra la main. Il fait de même quand il s'agit d'évoquer ses débuts en Guadeloupe et ce deuxième père qu'est Francis Malinur, l'homme qui l'entraînait seul, les samedis matins sur les terrains de Trois-Rivières. « Je lui ai constamment fait confiance. D'ailleurs avant de venir à Chalon, j'ai pris contact avec lui pour savoir ce qu'il en pensait. Via internet, il a pris des renseignements sur le club et m'a incité à venir. J'ai beaucoup de reconnaissance pour lui et je sais qu'il viendra me voir avant la fin de saison. Quand ? je ne sais pas car il fonctionne par surprise. Il est capable d'assister au match discrètement et de venir me voir à la buvette à la fin » rigole-t-il.Runnings aux piedsPour s'éclater sur le terrain et lâcher ce bras en or capable de faire tant de ravages, le Guadeloupéen a donc besoin d'un environnement favorable. De sentir les gens autour de lui, de les apprécier. « A Chalon c'est avec tout le monde. Il y a tout un ensemble qui fait que je suis bien ici » relate-t-il en insistant sur son entente avec son pendant, Abdel Ziada. « Franchement ça m'impressionne. Je ne le connaissais pas du tout avant de venir mais d'emblée je me suis très bien entendu avec lui » affirme un Audrey Col n'oubliant pas non plus de remercier Sébastien Plathey pour ses nombreux arrêts décisifs. S'il ne fait aucun doute que le Saint-Claudien marche à l'affectif, il s'attache aussi à certains détails plus subtils pour trouver la plénitude. Arrivé à Chalon avec une coiffure rappelant son goût prononcé pour le reggae-dancehall, Col a tout coupé à la trêve. « Je me sens bien comme ça » dit-il sobrement avant de lever ensuite le voile sur le mystère de ses chaussures. Les plus fins observateurs auront noté qu'Audrey Col évolue avec des runnings aux pieds. « Un jour, Yann Daboul m'a dit que je devais être le seul joueur de hand à jouer avec des runnings. C'est vrai que ce n'est pas adapté au handball. Mais avec ces chaussures je me sens bien. » Alors tout baigne. Richard Montavon
Audrey Col, 23 ans, est un homme tranquille à la recherche d'un environnement favorable pour exprimer pleinement ses qualités. Des individus qui l'entourent à ses propres baskets.Son accent ne trompe pas. Audrey Col est Antillais. Guadeloupéen plus précisément. De Saint-Claude, petite ville située dans le Sud de l'île, en Basse-Terre, région montagneuse qui a fourni à la France des champions de classe mondiale comme Marie-José Pérec, par exemple. Mais c'est à Trois-Rivières, qu'Audrey Col a grandi et fait ses classes au handball. Sur les conseils avisés de son ami de toujours, Laurent Clotaire, lui aussi joueur du HBCC.« Depuis l'âge de 14 ans, on n'a jamais été séparé. On était ensemble à Trois-Rivières, à Aurillac et on a encore du bol d'être ensemble à Chalon » déclare-t-il avec un large sourire. Car Col sans Clotaire c'est un peu comme Dino sans Shirley ou comme un colombo sans poulet. Mais aujourd'hui l'un joue, l'autre pas. Laurent Clotaire est actuellement en phase de reprise après une grave blessure au genou contractée l'an dernier. Audrey Col, quant à lui, s'affirme match après match. Pourtant, lui aussi n'a pas été épargné par le sort. En 2005 quand il arrive en Métropole pour rejoindre Aurillac, alors en N1, son genou le lâche subitement. Le verdict tombe : rupture du ligament. La hantise du sportif de haut niveau. Sans lui, l'équipe grimpe en D2, mais Audrey parvient quand même à tenir son rang après de longues semaines de rééducation en compagnie du préparateur physique auvergnat Raphaël Geslan. « Cette blessure est gravée dans ma mémoire. Mais Raphaël a toujours été avec moi. Si je suis revenu c'est grâce à lui » confesse-t-il en rendant ainsi hommage à un garçon qui n'est pas non plus étranger à sa venue à Chalon. Car Audrey Col est comme ça, capable de remercier celui qui lui tendra la main. Il fait de même quand il s'agit d'évoquer ses débuts en Guadeloupe et ce deuxième père qu'est Francis Malinur, l'homme qui l'entraînait seul, les samedis matins sur les terrains de Trois-Rivières. « Je lui ai constamment fait confiance. D'ailleurs avant de venir à Chalon, j'ai pris contact avec lui pour savoir ce qu'il en pensait. Via internet, il a pris des renseignements sur le club et m'a incité à venir. J'ai beaucoup de reconnaissance pour lui et je sais qu'il viendra me voir avant la fin de saison. Quand ? je ne sais pas car il fonctionne par surprise. Il est capable d'assister au match discrètement et de venir me voir à la buvette à la fin » rigole-t-il.Runnings aux piedsPour s'éclater sur le terrain et lâcher ce bras en or capable de faire tant de ravages, le Guadeloupéen a donc besoin d'un environnement favorable. De sentir les gens autour de lui, de les apprécier. « A Chalon c'est avec tout le monde. Il y a tout un ensemble qui fait que je suis bien ici » relate-t-il en insistant sur son entente avec son pendant, Abdel Ziada. « Franchement ça m'impressionne. Je ne le connaissais pas du tout avant de venir mais d'emblée je me suis très bien entendu avec lui » affirme un Audrey Col n'oubliant pas non plus de remercier Sébastien Plathey pour ses nombreux arrêts décisifs. S'il ne fait aucun doute que le Saint-Claudien marche à l'affectif, il s'attache aussi à certains détails plus subtils pour trouver la plénitude. Arrivé à Chalon avec une coiffure rappelant son goût prononcé pour le reggae-dancehall, Col a tout coupé à la trêve. « Je me sens bien comme ça » dit-il sobrement avant de lever ensuite le voile sur le mystère de ses chaussures. Les plus fins observateurs auront noté qu'Audrey Col évolue avec des runnings aux pieds. « Un jour, Yann Daboul m'a dit que je devais être le seul joueur de hand à jouer avec des runnings. C'est vrai que ce n'est pas adapté au handball. Mais avec ces chaussures je me sens bien. » Alors tout baigne. Richard Montavon
Digest Audrey COL Né le 16 janvier 1985 à Saint-Claude (Guadeloupe) 1,93 m, 90 kg. Poste : arrière gauche Clubs : Jeunesse des Trois Rivières, Aurillac, Chalon Actuellement en préparation d'un brevet d'éducateur pour le handisport.Audrey COL Né le 16 janvier 1985 à Saint-Claude (Guadeloupe) 1,93 m, 90 kg. Poste : arrière gauche Clubs : Jeunesse des Trois Rivières, Aurillac, Chalon Actuellement en préparation d'un brevet d'éducateur pour le handisport.
1 commentaire:
Je ne regrette pas d'être venu au HBCC c'est vraiment un bon club, j'epère que dans toutes les catégories on ira loin ! Bruno
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