Les ailiers, du début à la fin de l'action
Lors du match face à Thionville, le public n'a que rarement vu les ailiers en action, en provocateur. Le match s'est effectivement joué au centre, Chalonnais et Lorrains ont tenté de marquer par leurs arrières.Alexandre Sheubel et Thomas Chassaing sont les bouts de ligne de l'équipe chalonnaise, les deux joueurs collés dans les coins. Mais quel est leur rôle ? «Nous sommes dépendants des autres. Si les arrières ont de la réussite, il y a plus d'espace pour nous. S'ils sont en panne, il n'y pratiquement pas d'espace pour s'exprimer. C'est ce qui s'est passé samedi soir à la Maison des sports. Sans être en panne, les arrières ont monopolisé les ballons pour tirer. Sauf dans les toutes dernières minutes. Alors que le score est de 24 partout, une rapide contre attaque chalonnaise permet à Thomas Chassaing de se faufiler sur son aile et de plonger vers le but. Une roucoulette et les Chalonnais reprennent l'avantage. Egalisation lorraine et c'est Alex Sheubel qui va se retrouver dans la même position que son coéquipier et inscrire le but victorieux. «On ne touche pas beaucoup de ballons pendant le match alors quand on shoote, il faut être efficace», précise Thomas Chassaing.Ailier, c'est un rôle ingrat. Pendant le match, samedi, les ballons ne sont que rarement passés par les ailes. C'est alors que l'on voit une autre facette de ce poste clé. «Nous sommes là pour donner de la vitesse au jeu. Bien souvent, nous sommes au départ et à l'arrivée de l'action. Le ballon peut traverser le terrain d'une aile à l'autre», poursuit M. Chassaing. Et les ailiers «rentrent» dans le terrain. Excentrés, ils viennent accélérer le jeu en se rapprochant du pivot, créant un déséquilibre permettant ensuite d'offrir une position de shoot à un coéquipier. «C'est parfois un rôle ingrat. Mais il faut rester concentré tout le match car le moindre ballon doit être une attaque placée», annonce M. Sheubel.Et il faut aimer plonger car pour shooter depuis son aile, il faut tenter de s'ouvrir l'angle au maximum face au gardien.A eux deux, les ailiers chalonnais ont inscrit 6 buts samedi soir. A chaque fois, sur une contre-attaque, prenant de vitesse une défense mal replacée. Et permettant en fin de compte de faire la différence face à l'accrocheuse équipe lorraine.Grégory Jacob
Lors du match face à Thionville, le public n'a que rarement vu les ailiers en action, en provocateur. Le match s'est effectivement joué au centre, Chalonnais et Lorrains ont tenté de marquer par leurs arrières.Alexandre Sheubel et Thomas Chassaing sont les bouts de ligne de l'équipe chalonnaise, les deux joueurs collés dans les coins. Mais quel est leur rôle ? «Nous sommes dépendants des autres. Si les arrières ont de la réussite, il y a plus d'espace pour nous. S'ils sont en panne, il n'y pratiquement pas d'espace pour s'exprimer. C'est ce qui s'est passé samedi soir à la Maison des sports. Sans être en panne, les arrières ont monopolisé les ballons pour tirer. Sauf dans les toutes dernières minutes. Alors que le score est de 24 partout, une rapide contre attaque chalonnaise permet à Thomas Chassaing de se faufiler sur son aile et de plonger vers le but. Une roucoulette et les Chalonnais reprennent l'avantage. Egalisation lorraine et c'est Alex Sheubel qui va se retrouver dans la même position que son coéquipier et inscrire le but victorieux. «On ne touche pas beaucoup de ballons pendant le match alors quand on shoote, il faut être efficace», précise Thomas Chassaing.Ailier, c'est un rôle ingrat. Pendant le match, samedi, les ballons ne sont que rarement passés par les ailes. C'est alors que l'on voit une autre facette de ce poste clé. «Nous sommes là pour donner de la vitesse au jeu. Bien souvent, nous sommes au départ et à l'arrivée de l'action. Le ballon peut traverser le terrain d'une aile à l'autre», poursuit M. Chassaing. Et les ailiers «rentrent» dans le terrain. Excentrés, ils viennent accélérer le jeu en se rapprochant du pivot, créant un déséquilibre permettant ensuite d'offrir une position de shoot à un coéquipier. «C'est parfois un rôle ingrat. Mais il faut rester concentré tout le match car le moindre ballon doit être une attaque placée», annonce M. Sheubel.Et il faut aimer plonger car pour shooter depuis son aile, il faut tenter de s'ouvrir l'angle au maximum face au gardien.A eux deux, les ailiers chalonnais ont inscrit 6 buts samedi soir. A chaque fois, sur une contre-attaque, prenant de vitesse une défense mal replacée. Et permettant en fin de compte de faire la différence face à l'accrocheuse équipe lorraine.Grégory Jacob
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