Fourcot : « Pas le droit de lâcher »

En vous rendant à Salon-de-Provence demain, vous retrouvez votre meilleur ennemi. Qu'en pensez-vous ?« Non, on ne va pas dire ça. Simplement c'est une équipe qu'on connaît très bien et contre laquelle on conserve de bons souvenirs (Ndlr : Chalon s'était qualifié pour la phase finale qui amènera ensuite le titre de champion de France de N2 après une victoire (30-23) contre Salon à la Maison des Sports). On n'a jamais perdu contre eux mais il faut quand même être très prudent car ils ne se sont inclinés que d'un but à Chambéry (32-31) et ont fait match nul chez eux contre Belfort (26-26). Cette équipe semble retrouver un deuxième souffle. »Qu'attendez-vous de votre équipe sur ce match, sachant qu'elle est désormais maintenue ?« C'est un match d'importance car si on souhaite progresser, il faut qu'on apprenne à gagner ces rencontres contre les équipes du Sud, dans un contexte empreint d'intox. Pour gagner là-bas, il faudra avoir un mental de guerrier. C'est le match traquenard par excellence. »Physiquement, comment jugez-vous votre groupe à cinq journées de la fin ?« On a eu, en début de semaine, une charge de travail très importante. On sent donc une certaine lassitude par rapport à ça. Mais c'est logique. C'est difficile de rendre les joueurs concernés pour la suite du championnat. Mais je leur ai rappelé qu'il restait cinq matches et qu'ils n'avaient pas le droit de lâcher pour préparer au mieux la saison prochaine et pour rendre la monnaie de la pièce aux 1000 spectateurs qui sont venus nous encourager samedi dernier contre Ajaccio (38-31). »Propos recueillis par Richard Montavon